Retour de la soirée “café du monde” organisée mardi soir à laquelle 80 personnes ont participé. Après un atelier qui a permis de faire ressortir certains projets, voici un résumé de mon intervention.
- Il paraît qu’il y a de moins en moins d’engagement des jeunes dans la vie politique ou sociale.
- Il parait que la mondialisation et le libéralisme détruisent le sentiment d’appartenance.
- Il paraît que la mobilité et la flexibilité engendrent de la précarité des plus jeunes.
- Il paraît que les technologies, soit disant sociales, détruisent le lien.
- Il paraît que la société est devenue individualiste et que les idéologies sont mortes.
Bref, il semble que tout fout le camp
Chacun de ces points peuvent être discutés un à un, pourtant c’est à vous de choisir si vous souhaitez vous positionner en tant que victime ou voir notre environnement actuel de façon plus positive.
Les réseaux sociaux pourraient devenir alors des outils très puissants s’ils n’étaient pas si bruyants. Les 500 millions d’utilisateurs de Facebook publient en effet plus de 70 millions de statuts chaque jours et il en va de même sur Twitter : la tendance s’accélère avec le développement de l’internet mobile.Alorscomment alors faciliter l’entraide entre personnes qui se connaissent et sont à même de s’apporter quelques coups de pouce…ces petits gestes «gratuits» qui changent la vie ?
Précisément, Lemnarama se propose de récupérer toutes les demandes d’aide dans ces océans du micro-blogging : valoriser les besoins, simplifier la vie de ceux qui veulent aider et de ceux qui veulent dire merci. Etre en quelque sorte des jardiniers de l’altruisme2.0.
Lemnarama est un système simple et amusant de bourse de bons points pour se remercier sur les réseaux sociaux. Prenons un exemple sur Facebook que j’utilise pour chercher un nouveau resto sympa : d’un côté, l’application Lemnarama mettra en valeur ma demande dans les newsfeeds de mes amis et de l’autre, je pourrai rétribuer leurs propositions en leur confiant des « graines de gratitude » (les lemnas) qu’ils pourront eux même continuer à partager. Au fur et à mesure que ces graines circulent, la réputation altruiste de mes amis prend forme et s’incarne dans des badges qu’ils s’amuseront à collectionner.
En France, pour que l’on s’intéresse à vous, vous devez être soit “Jeune” (moins de 30 ans), soit “Senior”(plus de 50). Rien entre les deux ! On parle des jeunes car ils représentent l’avenir et avec un taux de chômage inquiétant (8,5%), ils font l’objet de l’attention politique et économique. Comme je l’écrivais dans l’article “10 raisons d’en avoir marre de la génération Y” ont parle aussi d’eux car ils sont présentés comme les remplaçants des Baby-boomers (ne nous emballons pas tout de même, les Boomers sont encore là pour quelques années). Quant aux seniors, entre la loi sur le maintien dans l’emploi, l’allongement de la durée de vie professionnelle, les retraites ou les réflexions sur le tutorat, ce sont les stars du moment.
Pourtant, c’est tout de même la Génération X qui arrive progressivement au sommet de la hiérarchie. C’est cette génération de quadra qui est - on a trop tendance à l’oublier - a l’initiative des changements majeurs de ces 20 dernières années (management collaboratif, équipes projets, Intrenet …) et qui amène avec elle les changements sociétaux et technologiques. Mais cette génération doit-elle finir comme le Prince Charles ? Attendre le trône pendant trente ans pour que ce soit le fils ainé qui bénéficie de la promotion ? Doit elle se résigner d’être qualifié de “X” par un soit-disant manque de différentiation culturelle ?
Les caves se rebiffent
Mais les X commencent à se rebiffer. Comme par exemple l’excellent article de l’excellent Frédéric Cavazza “Qui sont les vrais jeunes ?” qui souligne que “ce ne sont pas les Yers qui vont bouleverser le monde de l’entreprise. Je penche plutôt pour une évolution sans rupture vers de nouveaux modes de collaboration et règles de gouvernance que vers un scénario avant / après.” Question légitime “Faut-il être jeune pour révolutionner une entreprise ou une industrie ?” Ce qu’on fait et continuent de faire Richard Branson ou Steve Jobs. C’est une question de personnalité, pas d’âge.
Tweet - Suite aux commentaires, parfois constructifs, qui sont laissés régulièrement sur ce blog et qui concernent l’orthographe, je ne pouvais pas passer à coté du groupe Facebook “Sauvez l’orthographe, mangez un jeune” qui rassemble 56456 personnes sur Facebook.
Ce groupe est fondé sur le constat que les jeunes de la “nouvelle génération” n’ont pas appris la même langue que nous,
Bonjours à tous. Pour ce qui n’auraient pas lu ma bio, je suis l’heureuse et privilégiée stagiaire de l’équipe de Génération Y 2.0 depuis déjà 4 mois. Je suis actuellement en école de commerce (M1 pour les plus avertis) et je suis en train de faire mon stage de fin d’année chez LE consultant en gestion des talents. Je vais vous faire un petit récit de mes aventures, avec un point de vue Y, je vous prie.
Vous avez peut être pu lire sur le net d’autres récits de jeunes stagiaires motivées et enthousiastes, je pense notamment aux stagiaires de Assessfirst, mais bon comme on dit « quand on aime, on ne compte pas ! » Chaque expérience est différente et plusieurs points de vues valent mieux qu’un.
La recherche de stage…
Tout bon stage qui se respecte commence bien évidemment par… en trouver un ! Je ne sais pas si tous les étudiants sont comme moi, mais avant cette année, j’avais une idée bien arrêtée sur comment le trouver et aussi sur mes attentes et conditions.
Depuis l’arrivée de la génération Y sur la scène RH, beaucoup a été dit sur celle-ci pour essayer de comprendre en quoi elle est différente de la précédente (voir aujourd’hui de la suivante). En faisant cela nous sommes passé par plusieurs étapes permettant de mieux l’identifier :
1 - les stéréotypes liés à l’âge: “Ah, les jeunes de maintenant, de vrais boulets !” Voir l’étude de l’AFEV à ce sujet, le lien est sur mon compte Twitter.
2 - Les généralisations liées à la génération : La plupart des membres de la génération Y n’ont pas confiance en l’entreprise car ils ont appris de leurs parents…
3 - Les spécificités interculturelles qui prennent en compte l’environnement familial et professionnel de chaque individu : Euh, t’es qui toi dans le grand monde de la diversité ?
Quelle que soit l’étape à laquelle nous sommes, il y a pourtant certains mythes qui restent collés à cette génération et qui sont encore relayés dans des publications récentes. En voici un florilège. Lire la suite »
Cette question a été posée par un élève de l’IESEG, une école de commerce Lilloise, lors d’une conférence sur le recrutement des jeunes diplômés. Enfin, plutôt sur “le recrutement et les réseaux sociaux de la génération Y”, ce qui est plus vendeur.
Parmi le panel de professionnels auquel était destinée cette question se trouvaient le responsable du recrutement de Auchan et la Responsable RH des 3 Suisses. Sortez vos cahiers, exercice : “destinée” : épithète ou attribut ?
Notre première réaction à cette question a été de nous regarder les un les autres pour :
- Comprendre si l’un de nous avait compris ce que nous demandait cet étudiant
- Savoir qui allait répondre à sa question aussi incongrue que primordiale
- Penser que normalement ce sont plutôt les “X” qui se demandent quoi faire avec les “Y”
Je dois reconnaître que sur mes 200 interventions en écoles de commerce, ingénieurs, formation pro ou MBA, cette question m’a été très rarement posée. Et c’est logique ! Qui s’intéresse aux X ? On organise chaque semaine des conférences sur “Décrypter la génération Y“, “Motiver la génération Y” ou “Survivre à la génération Y” à laquelle beaucoup de quadra se rendent. Si nous organisions des conférences “décrypter la génération X” ou “Survivre à la génération X”, est-ce que les Y viendraient ? Pas sur ! Déjà qu’ils ne viennent pas quand on parle d’eux….
S’il est toujours périlleux de séparer les comportements dans l’entreprise de l’environnement économique du moment, des technologies et des modes d’apprentissage, il reste possible d’identifier les premiers signes de comportements que l’on peut déjà décrire comme « n’étant plus tout à fait Y » et annonciateurs des prochaines mutations. Inutile d’attendre 2020 pour s’apercevoir que cette nouvelle culture se précise depuis quelques mois, comme la culture Y dans l’informatique dans les années 90.
Les “Y” vieillissant vont devoir bientôt à leur tour comprendre et négocier avec une nouvelle génération culturelle qui deviendra alors majoritaire : celle que les responsables marketing appellent déjà les Emos, diminutif de Émotionnel. Que les sociologues nomment les Echo-Boomers, pour rappeler les points communs de cette culture avec les boomers et boucler la boucle avec le cycle des générations tel qu’il est présenté par Strauss et Howe. Et que les journalistes étiquettent “Z” pour continuer la coutume d’appeler les gens par des lettres.
Et si jeunes et seniors n’étaient finalement pas tellement différents ? Confrontées à des écarts générationnels de plus en plus grands et à de nouvelles attentes qualitatives face au travail, les entreprises ont souvent tendance à apporter des réponses par classe d’âge. Elles se focalisent surtout sur les jeunes et les seniors, qui semblent poser le plus de problèmes : qui d’intégration, qui de maintien dans l’emploi. Allant à l’encontre des idées reçues, Benjamin Chaminade propose plutôt de gérer tout le monde de la même manière, en tenant compte de la culture dominante, celle des Y.
RÉMI DAVID : La valeur du travail et la conception de la carrière sont-elles les mêmes pour les trois générations ? Quelles seraient les différences les plus marquées et comment s’expriment-elles ?
Courrier Cadres - le conflit des générations n'existe pas
Vous souvenez vous de Gary Brolsma ? Non ? Et de Numa Numa mis en ligne en 2005 alors ? Ce n’a pas été la première personne à faire un doublage non, mais le premier à se filmer seul dans sa chambre avec sa webcam et à bénéficier d’une diffusion virale. Son cas est éloquent : armé de ce pseudo succès, il retente l’expérience en 2006 en publiant une autre vidéo “The return of Gary Brolsma” avec laquelle il espérait débuter une carrière de chanteur… Verdict ? … Son moment était passé.
Pourtant Les lip dub n’ont jamais été aussi populaires (sans jeu de mot)…en France. Notamment avec celui des jeunes UMP qui auraient paraît-il passés 500 heures à le réaliser ! On se demandent pourquoi ? Faites une recherche sur le web et vous verrez que ce sont les français qui sont le plus actifs sur le sujet alors que c’est complètement has been ailleurs.
Concernant les Lip Dub corporate, historiquement - bon, 2006, ça ne date pas de la préhistoire non plus - la première entreprise à avoir jamais utilisé de Lip Dub et à le publier sur le net a été Connected Ventures. Une start-up New-Yorkaise créatrice de vimeo qui, selon la légende, aurait tourné la vidée présentée ci-dessous en une seule prise. Pour info, Zach Klein, le boss, est celui qui se roule sur le sol vers la fin du clip. Parmi les “chanteurs” vous reconnaittrez des visages du collectif collegehumor. L’objectif de cette vidéo était de se rendre désirable pour séduire les candidats en présentant l’atmosphère de travail jeune, fun et déjantée. Bon, à priori ce n’est plus le cas inutile d’envoyer vos CV ! Le concept a eté ensuite introduit en France par l’agence Rumeur publique.
Les règles “imposées” du lip-dub
Choisir une chanson énergique que l’on ne se lasse pas d’écouter
Filmer le Lip Dub en une seule prise
La séquence doit être tournée sur place dans l’entreprise ou l’école
C’est un doublage donc les lèvres doivent suivre les paroles et pas simplement faire du wa wa
Idéalement, un dirigeant, professeur ou célébrité doit apparaître à un moment ou à un autre
Enfin, assurez d’être en règle avec les droits d’auteurs
Bien sur ces règles sont arbitraires et modulables tant qu’il y a un sens de la qualité et que c’est drôle !! N’oublions pas que l’intérêt est d’abord de réaliser un projet entre amis ou collaborateurs qui donne envie de rejoindre leur bande, école ou entreprise ! Aujourd’hui les lip Dub sont devenus légions et des écoles se mesurent les unes contre les autres à coup de clips. Ce qui m’étonne c’est finalement le manque d’imagination de la plupart de ces vidéos alors que nous vivons dans une ère de flux où la différence et la nouveauté sont primordiales.
Nous aurions pu vous présenter les Lip Dub d’entreprises, d’agence de com, entreprises du Web, IUT, écoles d’ingénieurs ou même écoles secondaires. Voici déjà ceux des écoles de commerces. Choisissez celui que vous préférez :
Le premier blog international sur le management 2.0
Rechercher
Partagez
Génération Y 2.0 dans les médias
Sur Twitter
Encore une raison pour laquelle il faut arrêter de parler d'intergénérationnel : http://www.generationy20.com 1 day ago
Wikio baisse dans mon estime http://www.les-experts.com/article-64645-generation-y-a-votre-service.html 2 days ago
La mutinerie commence ! http://tinyurl.com/6da7wyb 2 days ago
Ca tourne depuis 1 moment mais c'est toujours du bonheur RT @davidabiker 120 lettres de non-motivation http://bit.ly/aZKL7q #lol @mediatrium 2 days ago
Inauguration de l'exploratoire http://www.exploratoire.com (@ Exploratoire) [pic]: http://4sq.com/fctMxb 2 days ago